Accessories
Cette Forerunner 30 se place donc sous le signe de la simplicité. Très légère (37,3 g), elle est agréable au poignet et s'oublie rapidement. Le bracelet est aussi flexible que résistant. Il est très confortable et n'irrite en aucun cas la peau, même mouillée.
Côté design, on peut cependant regretter que le boitier, de taille moyenne (35,5 x 40,7 x 13,3 mm), n'abrite qu'un écran de 23,5 x 23,4 mm. Il n'occupe que 38 % de la façade. La dalle carrée affiche en monochrome sur 218 x 218 px. Dotée d'un verre renforcé chimiquement et d'un système antireflet, elle a l'avantage de rester très lisible quelle que soit la situation. À l'arrière du boitier, au sommet d'une excroissance, on retrouve le capteur cardiofréquencemètre et ses trois lasers verts aux côtés de l'accroche pour le chargeur. Cet attirail dorsal se montre plutôt doux une fois porté.
Les boutons latéraux et le cardiofréquencemètre de la Forerunner 30.
Les boutons latéraux, discrets et facilement identifiables, permettent de manipuler facilement la montre. Elle est étanche jusqu'à 5 ATM. Largement assez pour enchaîner les longueurs à la piscine.
Battery life
Date, heure et batterie, voilà ce que propose l'affichage standard de la Forerunner 30. Pas de système d'exploitation de type Wear OS, mais une interface épurée au possible. Si vous souhaitez accéder à votre fréquence cardiaque, vos notifications ou encore le nombre de pas effectués, il vous faudra passer par un menu déroulant. Démarrer le chrono d'une activité physique (course ou vélo) se fait par un double clic sur le bouton d'activité physique. Une manipulation assez intuitive pour être effectuée sans même regarder l'objet. Le top départ de l'activité sera alors validé par une simple vibration. À la fin de la séance, les manipulations sont également fluides. Il est possible d'enregistrer ou d'ignorer sa performance. Cependant, n'espérez pas avoir le contrôle de votre musique ou l'accès à une carte sur la dalle, la Forerunner 30 ne permet pas ces usages.
Les menus de la Forerunner 30.
L'écran n'offrant pas une définition élevée, les notifications sont inscrites en grosses lettres sur une matrice de 218 x 218 px. Elles sont donc parfaitement lisibles. Cependant, les messages dépassent rapidement du cadre et il est nécessaire de faire défiler le texte. Il n'est cependant pas possible de répondre au message, la Forerunner 30 ne permet que d'indiquer que le message est lu. Cela offre donc une expérience assez limitée, mais toujours pratique en pleine séance.
Durability
Si certaines informations sont disponibles directement via l'interface de la Forerunner 30, il est nécessaire de coupler l'ensemble avec l'application Garmin Connect pour avoir accès à l'ensemble des données récoltées. Légèrement fouillis au premier abord, elle se montre en revanche des plus complètes. Chaque activité sportive est répertoriée par type (course à pied, cyclisme, etc.) et intégrée dans un historique des sessions. Les records et les courbes de progression garnissent également l'interface. Pour une course à pied, il est ainsi possible d'accéder à l'allure, la vitesse, la fréquence cardiaque, la cadence, la longueur des foulées ou encore les calories dépensées.
© Garmin
La synchronisation avec le téléphone est plutôt rapide et ne prend que quelques minutes. Une synchronisation qui ne doit pas être effectuée après chaque activité puisque la montre peut enregistrer jusqu'à 7 activités dans sa mémoire interne.
Power
Pour mesurer les performances de la Forerunner 30. Nous avons comparé ses résultats avec ceux de la ceinture pectorale Polar H10, plus fiable en termes de mesure. Nous avons mesuré la course à pied en enchaînant les tours sur un circuit de 1,9 km. Concernant le cyclisme, nous avions un circuit type, de 3,12 km.
Quand il s'agit d'une montre destinée à la pratique sportive, la qualité des mesures est un point capital. Malheureusement, cette Forerunner 30 souffre de limites regrettables. Le cardiofréquencemètre a tendance à mesurer une fréquence cardiaque légèrement en deçà de la réalité. Au pic d'un effort, elle compte jusqu'à 10 % de battements de moins que la Polar H10. Une sous-évaluation qui peut s'avérer problématique, voire dangereuse, en cas d'activité physique intense.
Resistance
En termes d'autonomie, la Forerunner 30 propose une expérience de qualité. Avec un usage minimaliste, et seulement deux activités physiques par semaine, la montre tient jusqu'à une semaine sans passer par la case chargeur. En revanche, les choses se compliquent forcément en cas d'utilisation soutenue. En mêlant les fonctionnalités Bluetooth et une pratique sportive très régulière, la tocante tient au maximum 3 jours. Une autonomie plutôt bonne, d'autant plus que la recharge est très rapide. Elle ne demande qu'une heure pour remonter à 100 % grâce au bloc et câble de charge fournie.